La pensée du Docteur Bach
Le Docteur Edward Bach partait de l'hypothèse que l'équilibre émotionnel de l'individu avait un impact direct, positif ou négatif, sur sa propre santé physique, ce qu'une grande partie de la médecine moderne reconnait aujourd’hui. Dans cette démarche, il s'est intéressé davantage à la personne dans sa globalité holistique et à ses états émotionnels du moment qu'au détail des symptômes d'une maladie. Les élixirs floraux ont donc pour objectif principal de stimuler la vitalité en harmonisant le psychisme de la personne, et en agissant ainsi sur ses états émotionnels aigus ou de terrain, permettre à un ‘’élan vital’’ de s’exprimer, à une force de vie de tendre instinctivement vers sa propre santé.
Les remèdes employés dans cette méthode de traitement sont tous préparés à partir de fleurs de plantes, arbustes ou arbres sauvages. Aucun d’eux n’est nocif, ni ne crée d’accoutumance. On ne les prescrit pas directement pour le mal physique, mais plutôt pour l’état d’esprit du patient, selon ses modalités craintives, soucieuses, coléreuses ou dépressives.
Un état d’esprit inharmonieux non seulement fait obstacle au rétablissement de la santé en retardant la convalescence, mais il est la CAUSE PREMIERE de la maladie.
C’est le patient lui-même qui doit être traité et non la maladie.
Le Docteur Edward Bach était un médecin réputé, né en 1886 en Angleterre. Il pratiqua son art durant 27 ans à Londres, sur l’incontournable Harley Street, célèbre pour abriter les meilleurs cabinets londoniens. Il y développa une clientèle de plus en plus importante. Il fut cependant très vite frappé de l’incohérence de la pensée médicale et de l’aspect brutal de la plupart des traitements, qui en tentant d’éliminer les symptômes créaient souvent des effets secondaires dramatiques. Pour pénétrer le sens des maladies chroniques, Edward Bach devient bactériologiste et fut le premier à mettre au point des remèdes à partir de la flore intestinale qui favorisaient le réveil et le renforcement du système immunitaire du patient.
Pendant la guerre de 1914-1918, en travaillant dans un hôpital, il tombe gravement malade. La médecine de l’époque lui donne trois mois à vivre, il est atteint d’une tumeur maligne de la rate. Mais durant ces trois mois, il se bat, mobilise toute sa volonté et ses propres ressources médicales et spirituelles pour continuer son travail et pour se guérir. Après sa convalescence, il obtient un poste au London Homeopathic Hospital. La lecture de l’Organon, écrit par le père fondateur de la pensée homéopathique, Hahnemann, l’enthousiasme. Pour la première fois, il rencontre une vision médicale en phase avec la sienne, cohérente, globale, qui tient compte non seulement de la maladie mais aussi du patient et de son cadre de vie. Ce qu’Hahnemann appelait la psore, cette intoxication du corps à l’origine de toutes les maladies chroniques, correspond à ce que Edward Bach nommait le principe de toxémie intestinale. A partir de ce moment, il prépare ses remèdes sous formes homéopathiques et les répartit en 7 groupes. Bach a en effet décelé chez ses patients sept groupes de traits de caractère prépondérants auxquels correspond chaque fois un groupe particulier de bactéries. Les premiers traitements seront connus sous le nom de nosodes de Bach.
Bach obtient des résultats remarquables qui font de lui un médecin encore plus célèbre. Il préconise à ses patients de changer leur mode de vie pour se délivrer des habitudes qui les ont rendus malades. En 1926, il écrit : « Ce qui guérit, c’est de ramener un patient qui n’est pas tout à fait lui-même, à être de nouveau tout à fait lui-même ».
Par un changement de mode de vie soutenu par des traitements respectant le concept d’Hippocrate « primum non nocere - d’abord ne pas nuire », il fut possible à chacun de constater la disparition de ses troubles de santé, et alors de retrouver le plaisir de se sentir bien dans sa peau. Plutôt que de lutter contre les virus et les microbes, ce genre de thérapie permet au système immunitaire de se renforcer. Ce concept sera le fondement de toutes les médecines de terrain qui privilégient à la prescription de molécules chimiques génératrices d’effets secondaires, des thérapeutiques douces et naturelles.
Edward Bach et sa conception de la maladie
Edward Bach écrit : « La principale raison de la faillite de la science médicale moderne, c’est qu’elle s’attache aux manifestations et non aux causes. Les méthodes matérialistes actuelles ne viendront jamais à bout de la maladie pour la simple raison que la maladie à l’origine n’est pas matérielle. »
En 1930, à l’âge de 43 ans, Edward Bach, médecin renommé et célèbre, ayant une très importante clientèle, décide de quitter son cabinet de Harley Street pour vivre à la campagne. Tout le reste de sa vie, Edward BACH va arpenter les chemins de campagne d’Angleterre à la rencontre des fleurs, des buissons, des arbustes, des herbes qui l’entourent, et en écoutant la voix de cette nature harmonieuse et parfaite, et découvrir comment utiliser sa force énergétique en thérapeutique.
Pour lui la plante est bien plus puissante qu’aucune industrie pharmaceutique. Les remèdes chimiques ne pourront jamais soutenir la comparaison avec ce que la nature apporte: les cellules vivantes des plantes alliées à l’énergie du soleil.
Sa recherche lui révèle que certaines plantes ont une correspondance vibratoire en écho avec un état émotionnel particulier. Elles soulagent de façon quasi instantanée l’état psychique correspondant. Il va peu à peu constituer un répertoire de 38 essences, et c’est ce qui constituera le fondement de sa méthode.
Bach observe ses patients, observe les gens qu’il croise dans les rues, et il est frappé par les différents groupes psychiques qu’il décèle : les déprimés, les excités, les tristes, les nerveux, les timides, etc... Il constate qu’il existe une corrélation entre les maux dont souffrent les individus et les caractères psychiques de chacun. Selon son tempérament un individu va souffrir plus facilement de telle ou telle affection.
Pour Edward Bach, la maladie est une dysharmonie due certainement à une vision erronée de soi-même. Elle n’est pas due d’abord à un trouble physique, mais bien à un état d’esprit qui trouble le bonheur naturel et qui va peu à peu rompre l’équilibre physique. Tout trouble physique n’est que la conséquence d’un trouble émotionnel et mental. Des états d’âme perturbés, des colères rentrées, des soucis non exprimés, des peurs, des anxiétés, vont entrainer une certaine maladie physique. Elle survient lorsque la personnalité ne vibre plus à l’unisson avec son âme et le grand champ d’énergie cosmique. Il y a alors perturbation, friction, perte d’énergie. Ces états se manifestent comme des états d’âme négatifs, puis ils vont ensuite empirer, et se transformer en fragilité physique et en maladie. La maladie physique est une tentative ultime de rectification de l’être. C’est le signal d’alarme nous invitant à prendre conscience que nous nous trompons de chemin.
‘’A la longue les humeurs perturbatrices vont atteindre le physique, la maladie constituant une sorte de consolidation d’une attitude mentale et il est seulement nécessaire de traiter l’humeur d’un patient pour que la maladie disparaisse’’ écrit le Docteur Bach. Par son approche de la maladie sur le plan psychique, Edward Bach sera un des précurseurs de la médecine psychosomatique. Il ne cessera de répéter : « c’est le malade qui doit être traité, non la maladie. »
Ces symptômes émotionnels apparaissent en fait au thérapeute comme autant d’indications véritables pour le traitement de la maladie. L’élixir choisi, en résonance, transformera l’état émotionnel négatif et nuisible pour la santé en une vibration positive capable de guérir le patient.
Il ne s’agit nullement dans ce genre de thérapie de juger, couper ou détruire, car dans cette approche le ‘’défaut’’, et la ‘’mal-a-dit’’ exprimant le mal à être, contiennent en eux la qualité leur correspondant qu’il s’agit juste de réveiller. Par exemple une personne dans la peur possède en elle un fort potentiel de courage que l’élixir permettra de libérer et de développer.
Donc grâce à une écoute attentive et bienveillante le thérapeute pourra comprendre, accompagner et ainsi faciliter la transformation qui permettra d’accéder au développement, à la croissance à l’harmonie et à l’équilibre profond de l’être dans sa globalité.
La santé n’est pas seulement une absence de symptômes mais un état global de bien être holistique sur le plan physique, émotionnel, mental et spirituel permettant de réaliser sa propre mission de vie.
‘’Le plus beau des dons que vous puissiez faire aux autres, c’est d’être heureux et remplis d’espérance: vous les tirez alors de leur accablement.
Ces remèdes ont pour effet d’élever nos vibrations afin de nous ouvrir à la réception du Moi Spirituel, ainsi baigner notre nature de la vertu particulière dont nous avons besoin pour nous laver du défaut qui est cause du mal. Ces élixirs peuvent, comme une belle musique qui par sa beauté nous exalte et nous inspire, élever notre véritable nature et la rapprocher de notre âme, et, par ce fait même, nous apporter la paix et alléger nos souffrances, Ces essences guérissent, non en s’attaquant à la maladie, mais en mettant notre corps en résonance avec les belles vibrations de notre Etre Supérieur, alors la maladie fond comme neige au soleil.
Il n’y a pas de vraie guérison s’il n’y a de changement de perspective, paix de l’esprit et félicité intérieure.’’
Docteur Edward Bach
Esther Guenassia
Esther Guenassia est Thérapeute Holistique certifiée et agréée par
‘’The Reidman International College for Complementary and Integrative Medecine’’
Consultations en ligne : +33757094981
Email : estherguenassia@gmail.com
www.bachflowersremediesbyesther.wordpress.com